Kartland: Course du 10 novembre 2012/ 2h30

Naturellement, comme depuis quelques courses, nous étions tous suspendus aux bulletins météo de toutes sortes afin de savoir s’il allait pleuvoir ce Samedi…Et, comme souvent, c’est souvent dans les heures qui précèdent que tout ce joue, puisqu’à 17h,  il y a eu un gros orage, donc sans vent, et avec une humidité à plus de 90%, ça n’allait pas sécher.

Au rendez-vous, bien évident, la première chose que chacun fait, on scrute la piste, et le verdict tombe, trempée. Combine de pluie et toute une stratégie à mettre en place.

Ce soir 25 équipages, mais les ténors déploient des stratagèmes pour occuper les places d’honneur…Histoires de priver les concurrents directs de points qui pourraient bouleverser le championnat.

PSA aligne 5 châssis, et RAPTOR 2, MPI et 3 ZO qui tournaient ensemble, ce soir sont séparés…Nous, il nous faut 16 points en 3 courses pour être 7 ème au général, et dans ce contexte de concurrents multipliés, la tâche s’annonce ardue.

Au tirage au sort, on tire le 15, c’est un bon kart, sauf qu’il est extrêmement bridé dans les stands et comparé à d’autres, on rend 20 secondes en traversée de stands ! On doit faire, obligatoirement 7 changements, je vous laisse faire le calcul du handicap…

Sans faire d’étincelle, on se classe 16ème sur la grille.

Stratégie pluie, on fait l’ensemble de nos relais dès le début, et ensuite, on tourne dans le but de remonter au classement.

Après nos 5 changements dans les 5 premiers tours, on est 23ème ? Premier à effectuer son relais de 50mn, BOUBOU, son but est, bien sûr, de rester sur le piste et de placer Squale et Maverick sur orbite pour obtenir une bonne place à la fin de la course. Sur une piste détrempée, il reste encore quelques flaques, et beaucoup de concurrents se risquent sur des trajectoires intérieures et finissent en travers. Jouant la sécurité BOUBOU remonte, et sur la fin de son run, la piste commence à permettre quelques intérieurs…Lorsqu’il passe le relais à SQUALE, nous sommes 15ème. Le temps de se lancer sur 1 tour, on est 16ème, mais rapidement il reprend la 15ème, puis à la faveur d’un relais, il passe 14ème, remontant sérieusement sur la 13ème, ses temps sont excellents,  et n’ont rien à envier aux 1ers…Il est à 1mn 27 des 13ème, soit un demi-tour. Lorsqu’il laissera le baquet à Maverick, nous serons 14 me mais  à 17 sec du 13ème. Ne reste plus à Maverick de passer BRED  4 et nos amis de PSA 4, objectif 11ème voir 10ème place.

Après deux tour de mise en jambe, il se met à grignoter 2 sec sur l’un et 1 sur l’autre…BRED rentre au stand, il revient à  10 sec, ils leur restent encore 1 relais à effectuer. PSA est à 6 s. En théorie, c’est bon…

BRED 4 effectue son dernier relais, on passed et on a 5 sec d’avance sur eux.

12ème : Avec  PSA 4 est en vue, il doit passer. Le tour suivant PSA  4 et Maverick sont roue dans roue, et BRED est distancé à 6 sec…Et Maverick passe.

Mais PSA ne se laisse pas faire, en aussitôt en bout de ligne droite, il repique dans l’intérieur et reprend sa place, immédiatement Maverick, se cale dans ses roues, prêt à profiter de la moindre opportunité.

Cette opportunité se présente devant les stands, dans la boucle après le petit bout de ligne droite, il voit un trou, il commence un intérieur, mais PSA 4, double en même temps un retardataire qui donne un léger coup de volant à l’intérieur, PSA 4 suit la manœuvre, mais la porte se ferme pour Maverick, alors qu’il se portait au niveau des deux belligérants. Résultat, il mord le vibreur, sa roue se cale derrière le trottoir, et emmène le kart en tête à queue à l’extérieur de la piste, bloqué, sans contact au sol, résultat, BRED passe…, Et PSA s’éloigne. Il mettra au moins 30 sec à reprendre la piste et surtout un bon rythme..

On ne peut pas en vouloir à Maverick, on apprend chacun, course, après course, là il fallait être plus patient…Nul doute, que la leçon sera retenue.

Ce sera finalement la place de 13ème. 3 points de repris sur les 7ème…Il en reste 13 à prendre en deux courses.

Ce sera dur, mais on y croit encore !

Prochain RDV 24 novembre, à si on pouvait avoir une piste sèche…Merci !

 

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